SACII
La solution au problème d'immigration
Le salon Afrique Canada immigration et Investissement s'est ouvert du 24 au 26 dans la ville de Douala au Best Western Hôtel. Une rencontre qui visait à édifier la jeunesse camerounaise et africaine sur les contours de l'immigration et de l'investissement.
Ce n'est plus un secret de polichinelle en ce qui concerne toutes les procédures de l'immigration et d'investissement en Afrique. Car les responsables de l'organisation internationale du SACII se sont livrés à cœur joie pendant trois jours dans la salle de conférence du Best Western Hôtel de la ville de Douala sur les différents thèmes que renferment les éléments clés d'une immigration choisie.
Au menu des assises, plusieurs thématiques sur la question ont été abordées, à savoir : Immigration et intégration au Canada, partenariats économiques bilatéraux Afrique-Canada, les nouvelles tendances d'investissement en Afrique et le rôle des jeunes et de la diaspora dans la transformation économique de l'Afrique.
C'est quoi le rôle du SACII ?
Ici le Salon Afrique Canada Immigration et Investissement a été mis sur pied pour des raisons telles : faciliter les échanges économiques entre les entreprises africaines et canadiennes en mettant en lumière les opportunités d'investissement en Afrique et au Canada, promouvoir les opportunités d'immigration au Canada à travers des ateliers d'information animés par le Ministère de l'Immigration du Canada (IRCC) et des experts en immigration, mobiliser la diaspora camerounaises et africaines pour qu'elle participe activement au développement économique de leur pays d'origine, encourager la participation des jeunes et des entrepreneurs Camerounais en leur offrant une plate-forme pour rencontrer des potentiels investisseurs et des mentors.
La salle « continentale » de cet hôtel qui attendait plus 3500 personnes à fait son plein d'œufs. Il est à noter que l'ouverture du SACII a connu la présence d'un parterre d'invités prestigieux et hauts dignitaires Camerounais et d'ailleurs qui n'ont pas caché aux différents micros des reporters leurs satisfactions. Selon le représentant du Gouverneur de la ville de Douala, c'était une initiative à saisir favorable pour la jeunesse camerounaise :
« Comme vous l’avez constaté, nous sommes ici aujourd’hui pour présider l’ouverture du salon Cameroun-Canada pour l’immigration et l’investissement au nom de son excellence monsieur le gouverneur. Vous savez que le gouvernement de la république du Cameroun prend toutes les dispositions utiles pour former les jeunes camerounais, pour créer les emplois pour ses jeunes camerounais et si par extraordinaire, les jeunes camerounais souhaitent partir ailleurs pour une vie meilleure ; ces responsables et organisateurs, ont pensé qu’il faut organiser ce salon Cameroun-canada pour l’immigration et l’investissement pour encadrer ces jeunes camerounais qui souhaitent aller ailleurs. Il poursuit en disant « nous avons saisi l’occasion pour remercier les organisateurs de ce salon, les encourager, non sans attirer l’attention de ses jeunes camerounais, qu’il y a toujours un risque dans cette immigration à tout prix. Voilà le message qu’on a passé et nous avons souhaité bon travail à ce salon et nous espérons qu’au terme de ce salon, plusieurs choses seront expliquées de façon claire à nos compatriotes. ».
Pour Didier Koffi, président de Akwaba Community, organisateur de ladite rencontre, il était question de donner la vraie information à cette jeunesse africaine qui a soif du voyage vers l'hexagone.« En tant qu’initiateur de l’évènement qu’on appelle LE SACII, la troisième édition se passe ici au Cameroun, parce qu’on a eu deux autres éditions d’abord en Côte-d’Ivoire et ici pour pouvoir essayer de remettre un peu de l’ordre, parce que c’est vrai c’est le « continent », l’un des pays qui a beaucoup d’immigrants au canada d’où on vient. Et on se rend compte qu’il y a beaucoup de personnes qui arrivent au canada mais qui ont des défis parce qu’ils n’ont pas eu peut-être la vraie information avant de partir comme le disait tant tôt le gouverneur. Et si on n’a pas l’information, vous êtes d’accord avec moi qu’on part mal ; et nous ne le souhaitons pas. En tant que membre de Akwaba Community qui est une organisation à but non lucrative créée par les membres de la diaspora, tous d’origines afro descendante, on ne veut pas que nos frères repartent, refassent les mêmes choses qui n’ont pas marché. C’est dans ce sens qu’on a travaillé avec le gouvernement canadien pour avoir cette édition ici au Cameroun, pour apporter l’information vraie sur l’immigration. L’immigration en tant que « oui je m’en vais, mais pendant que tu vas, il faut savoir planifier, s’organiser pour que ton immigration soit réussie » ; de sorte qu’arrivé là-bas en tant que membre de la diaspora, tu n’oublies pas tes parents, tu n’oublies pas ton pays, tu n’oublies pas ton continent. »
Aller à la source reste la meilleure solution pour tout camerounais et africain qui souhaite immigrer ou encore investir. « C’est dans ce sens que le SACII, est un pont réel qui connecte les gens d’ici, d’Afrique au canada et inversement. Et nous sommes venus avec les membres de la diaspora, nous sommes accompagnés par une très grande institution HCCE qui a à sa tête docteur Samuel DONGMO, qui fait beaucoup pour la communauté camerounaise, africaine et même à l’extérieur. Et c’est dans ce sens-là qu’on tient à remercier tout le peuple camerounais et en même temps les invités à venir prendre l’information vraie pendant les deux jours qui restent aujourd’hui jusqu’au samedi-là vous avez en face de vous la vérité. On dit qu’il n’y a pas de meilleure eau fraiche que celle qui sort de la bouche du poisson. Donc le ministère est là, HCCE est là pendant 03 jours ils ont un kiosque ici. Ils vont vous donner les informations, les autres institutions d’immigration sont là pour pouvoir partager les expériences comment à partir d’ici, on peut envisager investir au canada. Toutes ces opportunités sont là et vice-versa. Et ceux qui ne sont pas encore informés grâce à cette presse faites tout pour venir c’est gratuit. » Argue Didier Koffi
Dans le jargon africain, beaucoup ont en mémoire que partir à tout prix vient mettre fin à leur problème économique. Ils sont nombreux à risquer la traversée de la mer et de la méditerranée au péril de leur vie pour l'envie d’une réussite incertaine dans les pays qu'on présente plus. Dr Samuel Dongmo estime que ce salon vient démystifier tout le mythe que constitue le voyage chez la jeunesse africaine « l'objectif visé par ce SACII se trouve même dans son nom, c’est un salon, c’est une plateforme, on s’est rencontré on a discuté de deux choses : la première, l’immigration, la deuxième les investissements ; en réalité les deux sont liés, liés par la diaspora et on va expliquer : l’immigration on va à l’extérieur ; la diaspora parle d’immigration par ce que nous avons entendu le cri de la jeunesse camerounaise. La jeunesse camerounaise qui cherche des opportunités, la jeunesse camerounaise qui veut optimiser sa posture socioéconomique pense partir. On a vu les longues lignes à Buea, à Bamenda, à Yaoundé etc… Tous les jeunes qui veulent partir plus précisément au Canada. Cela crée une confusion, et nous avons décidé, nous les grand-frères de ces jeunes, de venir les rencontrer. Il s’agissait de la jeunesse, c’est pour ça que le ministère de la jeunesse et de l’éducation civique parraine cet évènement, et chaque génération doit faire sa part. Nous venons et rencontrons ces jeunes, nous discutons avec eux et leur expliquons ce que c’est l’immigration, notamment les façons d’immigrer légalement. Nous avons beaucoup vu les enfants du Cameroun et d’Afrique en générale mourir dans le désert, dans les océans qui ne font de cadeaux à personne. »
Penser à partir mais penser également à revenir développer sa patrie devrait être le challenge de nombreux immigrés africains.
« Nous sommes venus leur dire qu'on peut immigrer d’une autre façon. C’est pour cela que nous sommes venus avec le ministère de l’immigration du Canada pour démystifier et leur montrer qu’en réalité ce n’est pas si compliqué que ça. Le but ici n’est pas de partir et certainement pas de partir à tout prix. On leur dit « boostez votre développement personnel » ; il faut acquérir des connaissances, acquérir des contacts, le carnet d’adresse. Et surtout rentrer contribuer au développement du pays. La jeunesse c’est le fer de lance de la nation, nous sommes venus leur donner des lances pour qu’effectivement, ils puissent être ce fer de lance de la nation », ajoute Dr Samuel Dongmo, ambassadeur de la paix, président du HCCE.
Désormais le SACII est là à votre porte pour répondre à tous vos besoins en ce qui concerne l'immigration légale et le retour à l'investissement dans son pays. Il accompagne en toute conformité cette jeunesse qui nourrit le rêve d'aller ailleurs pour des raisons purement économiques.
Lisa YOUMSSI